🐕 Développement Construit Sur Le Régime Totalitaire Stalinien

personneet vantent la supériorité du régime stalinien. Les jeunes sont embrigadés dans les organisations de jeunesse et les travailleurs encadrés par le syndicat communiste. Le pouvoir stalinien organise de grandes manifestations pour montrer sa puissance. II) Le régime totalitaire nazi A. Hitler installe la dictature nazie A partir de 1929, l’Allemagne est touchée de Encorrection du devoir sur le chapitre concernant l'URSS de Staline voici les documents et surtout un exemple de paragraphe d'une vingtaine de lignes pour répondre au sujet de type brevet.. L'URSS de Staline, un régime totalitaire: Après 1924, Joseph Staline, secrétaire du parti communiste soviétique, écarte ses rivaux (dont Trotsky) et prend tout le pouvoir. Il transforme Cependant il ne faut pas s’y tromper : ces bâtiments sont la façade aimable, qui cache derrière leur élégance les fautes d’un régime totalitaire. Bien que fondée sur un idéal humaniste, l’URSS a dégénéré en une monstruosité criminelle. Aussi, la contemplation de ces monuments reste ambiguë. LeParlement européen a adopté le 19 septembre une résolution "sur l'importance de la mémoire européenne pour l'avenir de l'Europe". Elle s'inquiète à juste titre de la montée des haines Construiresa Conclusion. 1) Une phrase qui répond à la problématique, qui résume votre développement. 2) Une phrase d'ouverture, qui ouvre sur un autre sujet possible. Exercice d'application : Remettre dans l'ordre les introductions et les conclusions suivantes. Lesrégimes totalitaires tels que le nazisme, le fascisme ou encore le stalinisme sont nés d’une situation de crise. En effet, de 1917 à la mort de Lénine, Staline, l’homme d’acier, prend la Lesdirigeants de la république de Weimar avaient décidé d’utiliser le Sport est de le développer, mais à des fins déjà très réfléchies. Régime Totalitaire Définition 3ème . Un régime totalitaire est un régime politique où l'Etat contrôle tout, l'économique comme en URSS avec la collectivisation des terres. Un régime totalitaire est une dictature avec un seul homme au Stalinequi se présente comme l'héritier de Lénine instaure dans son pays un régime totalitaire (c'est – à – dire un régime politique où tout est contrôlé par le pouvoir), d'une part sur le plan Rédigerle développement construit sur le régime totalitaire nazi Svp j’ai besoin d’être aider merci beaucoup 1 Voir la réponse Publicité Publicité cedric107 cedric107 L’Allemagne nazie est un Etat totalitaire (dictature) et raciste (croyance en l’infériorité des races) de l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933 jusqu’à sa mort en 1945. Tout d’abord nous expliquerons architecture régime totalitaire, monumentalit 1 Quand on se penche sur le sort réservé aux réalisations urbanistiques, architecturales, symboliques ou décoratives des régimes totalitaires – ou considérés comme tels après coup – des pays communistes du XX e siècle, que ces réalisations soient monumentales ou pas, on ne peut éviter de constater que les Unepartie de la production russe contemporaine témoigne encore d'une nostalgie stalinienne, que l'on peut mettre en rapport avec le récent regain d'intérêt pour le régime mussolinien dans la Laconstruction du régime totalitaire soviétique Compétence Je raconte Introduction La révolution d’octobre 1917 porte Lénine, chef du parti bolchevique, au pouvoir. Pendant la guerre civile, il Lesdémocraties et les régimes totalitaires durant l'entre-deux-guerres Sous la forme d’un développement construit d’une trentaine de lignes et en vous appuyant sur des exemples IObjectifs et problématique La séquence porte sur le second sous-thème « Démocraties fragilisées et expériences totalitaires dans l’Eu ope de l’ent e-deux-guerres » du thème 1 du p ogamme d’histoie de T oisième « L’Euope, un théâtre majeur des guerres totales (1914-1945) ». 3 Rédigez un développement construit dans lequel vous expliquerez en introduction la mise en place des régimes totalitaires stalinien et nazi, puis dans une première partie les points communs de ces régimes et dans une deuxième partie leurs différences (5pts) QBiev. Réservé aux abonnés Publié le 07/11/2017 à 1640, Mis à jour le 07/11/2017 à 1647 Lénine saluant la foule à Moscou le 24 octobre 1917. 91020/UA/Rue des Archives TRIBUNE - Pour l'historien Stéphane Courtois, Lénine, par sa théorisation du parti bolchevique unique, peut être considéré comme le fondateur du totalitarisme. Dans la nuit du 6 novembre 1917, quelques milliers d'hommes en armes s'emparaient de lieux stratégiques à Saint-Pétersbourg et, le 7 au matin, un certain Lénine annonçait avoir renversé le gouvernement en place et instauré un Conseil des commissaires du peuple formé des seuls bolcheviks. Ainsi s'établit le pouvoir d'un parti unique qui s'autodéfinit comme la dictature du prolétariat» et qui, dès le 20 décembre, créa la Tchéka, un organe chargé de le défendre par tous les moyens de violence, depuis le fichage de la population et la délation généralisée jusqu'à la terreur de masse utilisée comme moyen de gouvernement.» LIRE NOTRE DOSSIER - Le train de la révolution russeCet événement stupéfiant ne manqua pas de donner rapidement des idées à d'autres aventuriers politiques dans une Europe bouleversée par la Première Guerre mondiale ; c'est ainsi que Mussolini le premier en 1922 et avec succès, puis Hitler en 1923 - d'abord sans succès - s'inspirèrent des méthodes bolcheviques pour imposer… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous À lire aussiGuerre d’Algérie la France, théâtre du conflit des mémoiresSoixante après la signature des accords d’Evian, censés mettre fin au conflit, la guerre d’Algérie demeure un enjeu idéologico-politique, sur fond d’une logique de Perrault Jean Bastien-Thiry, cerveau’’ de l’attentat du Petit-Clamart le dernier des fusillés»DÉCRYPTAGE - Voilà 60 ans, le 22 août 1962, de Gaulle réchappait de l’attentat du Petit-Clamart, qui a stupéfié la France. Pour autant, en mars 1963, au terme du procès et de la condamnation à mort de Bastien-Thiry, la grande majorité des éditorialistes et écrivains qui ont pris position sur son exécution l’ont soit désapprouvée soit blâmée, raconte le rédacteur en chef de FigaroVox et des pages Débats du Figaro. Annales gratuites Brevet Série Collège L'URSS de Staline, un Etat totalitaire Le sujet 2006 - Brevet Série Collège - Histoire - Géographie - Sujet d'histoire Avis du professeur Sujet qui porte sur le totalitarisme dans le cadre de l'URSS stalinienne. Sujet on ne peut plus classique. Il fallait, à l'aide des documents, mais aussi de vos connaissances, développer les différents aspects du totalitarisme en montrant en quoi le concept s'appliquait à l'URSS de Staline. LE SUJET L'URSS de Staline, un Etat totalitaire Document 1 Une affiche de propagande soviétique, en 1939 David King Collection "Notre armée et notre pays sont renforcés par la pensée de Staline" Document 2 Une ode à Staline "Jamais nos champs fertiles n'ont donné une telle moisson. Jamais nos villages n'ont connu un tel bonheur. Jamais la vie n'a été aussi bonne et les esprits aussi élevés. Sur toute la terre, le soleil lance une lumière plus chaude Car la face de Staline le fait briller plus fort. Je chante pour mon enfant reposant dans mes bras. Tu apprendras la source de ce soleil qui baigne notre pays Et tes petites mains copieront le portrait de Staline". Poème composé en 1939 à l'occasion du 60e anniversaire de Staline, et paru dans La Pravda, journal quotidien du Parti Communiste d'Union Soviétique. Document 3 Les grandes purges staliniennes "[Les secteurs de] l'Industrie et la Technologie, les Arts, l'Instruction Publique, la Presse et l'Armée furent bouleversés de fond en comble. Dans tous les milieux, les personnalités les plus distinguées furent exécutées, emprisonnées, exilées ou dépouillées de toute influence... Dans le Parti même, 1 800 000 membres ou candidats à l'adhésion furent expulsés, ce qui représente plus de la moitié de cette catégorie de citoyens. Notons en outre que, dans la plupart des cas, l'expulsion du Parti conduisait au camp de concentration - sinon au cimetière. D'autre part, huit millions d'êtres, au moins, [...] furent également "liquidés", c'est-à-dire exécutés, exilés ou chassés de leur emploi. Mais ces chiffres eux-mêmes, pour colossaux qu'ils soient, ne résument pas toute la tragédie. Ils sont énormes, mais glacés, et leur immensité même les rend quelque peu irréels. Il faut penser à ces innombrables victimes en tant qu'individus..." Victor Andreëvitch Kravtchenko, J'ai choisi la vérité, vie publique et privée d'un haut fonctionnaire soviétique, 1947, p. 412 QUESTIONS 8 points Question 1 document 1 Quel aspect de la puissance de l'URSS est mis en avant sur cette affiche ? Justifiez votre réponse. 2 points Question 2 documents 1 et 2 Par quels moyens Staline fait-il l'objet d'un culte de la personnalité ? 2 points Question 3 document 3 1. Relevez deux catégories de victimes des purges staliniennes. 2 points 2. Quelles formes ont pris ces purges ? 2 points PARAGRAPHE ARGUMENTE 10 points Dans un paragraphe argumenté d'une vingtaine de lignes, en vous servant des informations des documents et de vos connaissances, vous montrerez que l'URSS de Staline est un régime totalitaire. LE CORRIGÉ I - L'ANALYSE ET LES DIFFICULTES DU SUJET L'intitulé du sujet "L'URSS de Staline, un Etat totalitaire" nécessite que vous ayez compris le terme "totalitarisme". Il faut ensuite démontrer que l'URSS stalinienne est un Etat totalitaire, c'est-à-dire un Etat qui utilise différents moyens propagande, répression, encadrement de la population dans le but d'obtenir la soumission et l'obéissance de la société. Les documents présentés ne montrent qu'un ou deux aspects du caractère totalitaire du régime le culte du chef à travers la propagande et la répression mais il fallait également avoir des connaissances sur le contrôle de la population encadrement et embrigadement. II - LES REPONSES AUX QUESTIONS 1. Cette affiche montre un chef, Staline, véritable maître du pays, il est placé au-dessus de tous. La taille démesurée de Staline sur l'affiche montre bien l'aspect dominateur. Cependant l'affiche et le slogan "notre armée et notre pays" tentent de laisser croire à la population qu'elle est à l'origine de la puissance soviétique, puissance militaire et idéologique. 2. Staline est en effet l'objet d'un véritable culte de la personnalité. Les médias la presse, le cinéma, la radio, contrôlés par l'Etat, vantent les réalisations de Staline et du régime. "L'ode à Staline" montre Staline comme une sorte de divinité, responsable de bonnes récoltes. C'est de la propagande. 3. Parmi les victimes des purges staliniennes, il y a les opposants et même les hommes du parti communiste ; n'importe quel homme jugé par Staline dangereux pour le pouvoir. Les purges ont pris la forme d'exécutions, d'emprisonnements, de déportations en Sibérie ou plus simplement d'expulsions du parti et de pertes d'emploi. III - UN PLAN POSSIBLE Afin de montrer le caractère totalitaire du régime, un des plans possibles était A. Un chef, un parti B. La propagande au service du régime C. Un régime de terreur Chaque idée est développée dans le tableau suivant. IV - LE CONTENU DU PARAGRAPHE ARGUMENTE Un chef, un parti La propagande Un régime de terreur Document 1 ● Un seul chef Staline ● Véritable culte de la personnalité Document 2 ● Un chef "vénéré" ● Volonté de contrôler les esprits poème paru dans la presse et de montrer Staline comme une sorte de dieu Document 3 ● Existence d'un seul parti, le parti communiste ● Répression contre ceux qui résistent ou qui gênent ● Méthodes radicales employées arrestations, déportations, exécutions Connaissances personnelles Quelques mots sur Staline dictateur ● Trucage des photos, censure ● Population encadrée et même embrigadée par l'Etat jeunes Pionniers, défilés sportifs et militaires ● Propagande ● Procès de Moscou, purges staliniennes, Goulag ● Police politique, NKVD ● Une économie planifiée V – LES OUTILS SAVOIRS ET SAVOIR-FAIRE a - Les "mots-clEs" ● Totalitarisme ● Culte de la personnalité ● Propagande ● Goulag ● Dictature b - Les lieux, les dates, les hommes ● Staline, secrétaire général du parti depuis 1922 ● 1924 mort de Lénine ● Procès de Moscou 1936-1938 ● Goulag 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support électronique interdite LES RÉGIMES TOTALITAIRES. FASCISME, NAZISME, STALINISME Dans l'entre-deux guerres, de nouveaux régimes s'installent en Italie, en Allemagne et en URSS. En Italie, Benito Mussolini prend le pouvoir en 1922 octobre 22 marche sur Rome . Staline, après la mort de Lénine en janvier 1924, élimine tous ses adversaires potentiels et devient en 1928, le maître incontesté de l'URSS. Dans une Allemagne ravagée par la grande dépression, la forte poussée électorale du parti nazi permet à son chef, Adolf Hitler, d'être nommé chancelier le 30 janvier 1933 par le vieux président Hidenburg. Ces 3 hommes imposent à leur pays un État totalitaire. Cet État entend non seulement exiger une totale obéissance de la population mais aussi diriger la vie privée et la conscience de chaque individu afin de modeler un homme nouveau, une société nouvelle. → Quelles sont les principales caractéristiques de ce nouveau type de dictature ? I Les idéologies totalitaires. Ces 3 régimes ont en commun d'avoir voulu justifier leur action politique par une idéologie, c'est-à-dire un système absolu d'explication du monde. 1 Le Fascisme l'idéologie de l'État et de la Nation. Le fascisme est obsédé par le mythe de la nation unitaire, par la nostalgie de la grandeur passée de l'Italie volonté de faire renaître un empire romain. Son ambition est de confier à un État tout puissant le contrôle de toutes les activités du pays et des individus. C'est une doctrine nationaliste, impérialiste et qui fait l'apologie de la guerre. 2 Le Nazisme l'idéologie de la race. L'idéologie nazie est fondamentalement raciste pour les nazis, le peuple allemand s'identifie à une race prétendue supérieur, la race aryenne, qu'il faut "défendre" contre des éléments considérés comme impurs et inférieurs juifs, tziganes, slaves. Un État tout puissant doit laver l'Allemagne de l'humiliation du "Diktat" de Versailles et préparer son expansion en Europe c'est la conquête de "l'espace vital" dont le Reich dit avoir besoin. 3 Le Stalinisme l'idéologie de la classe. Dans l'idéologie marxiste-léniniste codifiée par Staline, le parti communiste doit durcir la dictature du prolétariat pour détruire définitivement les vestiges du monde bourgeois. Selon Staline, la "construction du socialisme dans un seul pays" passe nécessairement par un développement forcené de l'industrie, moyen d'affirmer la puissance soviétique face au monde capitaliste qui "assiège" l'URSS. Dans ce cadre de pensée, l'activité des PC européens est réorientée vers le soutien inconditionnel à la "patrie du socialisme". Les meilleurs professeurs d'Histoire disponibles5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !C'est partiII L'État Totalitaire. 1 Un État partisan et centralisé. L'État passe sous la coupe d'un parti unique ; c'est le Parti qui commande à l'État le Parti national fasciste en Italie, le NSDAP en Allemagne Parti national-socialiste des travailleurs allemands, le Parti communiste en URSS. L'État totalitaire est aussi un État centralisé et unitaire ; par exemple, en URSS, derrière le fédéralisme et l'autonomie de façade des républiques, la centralisation se fait au profit du seul État russe. Votre professeur d'histoire vous expliquera tout cela. 2 Un chef charismatique. La clé de voûte de l'État totalitaire est le chef le Duce en Italie, le Führer en Allemagne, le Vojd ou le "génial Staline" en URSS. Un culte du chef s'est développé dans les 3 dictatures. Les 3 dictateurs sont présentés comme infaillibles. 3 Un État qui contrôle l'économie. En Italie, l'État crée pendant la crise économique des années 1930 l'Institut pour la Reconstruction Industrielle qui sauve du naufrage de nombreuse entreprises. Il lance aussi une politique d'autarcie et de bonification de terres agricoles. En Allemagne, l'État intervient pour résorber le chômage dû a la crise économique politique de grand travaux et à partir de 1936, les nazis orientent résolument l'économie vers la réalisation d'un vaste programme militaire de réarmement. L'autarcie devient aussi un objectif prioritaire. En URSS, la suppression de la propriété privée des moyens de productions et l'étatisation complète de l'économie doivent permettre le passage au socialisme. La collectivisation forcée des campagnes, une planification autoritaire et centralisée, une industrialisation massive doivent faire de l'URSS une grande puissance. Les 3 pays nient les conflits sociaux la grève est partout interdite. Les États fasciste et nazi interdisent aussi les syndicats et si le régime soviétique les maintient, ils sont dans une dépendance totale à l'égard du Parti. III La société totalitaire. 1 Une société encadrée. Le parti occupe tout l'espace de la vie publique, il prend en charge les loisirs des travailleurs manifestations culturelles, voyages, associations sportives ... L'encadrement de la jeunesse est une des priorités absolues des régimes totalitaires "Ballilas" en Italie, "Hitler jugend" en Allemagne, "Komsomols" en URSS. Plus malléables, enfants et adolescents seront les "hommes nouveaux" programmés par l'idéologie. Les principes à leur inculquer sont les mêmes sens de la communauté nationale ou raciale en Allemagne, esprit de sacrifice, mépris du faible, obéissance absolue au chef. 2 Une société soumise a la propagande. Les 3 régimes développent une propagande de masse et perfectionnent l'art de la désinformation et de la manipulation. La propagande utilise tous les médias de communication presse, affiche, radio, cinéma, Elle simplifie toujours la doctrine en quelques slogans percutants répétés inlassablement, elle glorifie le chef. Les régimes organisent aussi de grands rassemblements de foules, de parades, de cérémonies. D'autre part, la vie intellectuelle et artistique doit être intégrée au projet de l'idéologie, la création est donc sévèrement contrôlée. 3 Une société terrorisée. Les dictateurs font régner une terreur de masse pour impressionner et éliminer les ennemis désignés de la communauté nationale ou de la classe. Ils créent ainsi un appareil policier hypertrophié l'OVRA en Italie, la Gestapo et la SS en Allemagne, le NKVD en URSS. En Allemagne, les nazis exécutent ou déportent les opposants dans des camps de concentration, mènent aussi la persécution contre les juifs. Ceux ci sont exclus de la société par les lois de Nuremberg en 1935 puis violemment persécutés à partir de 1938 nuit de cristal en novembre 1938 avant d'être exterminés à partir de 1941 "solution final". En URSS, la 1ere vague de terreur de masse d'abat sur le monde paysan de 1929 à 1934. Désignés comme "koulaks" paysans riches les paysans qui résistent a la collectivisations forcée des terres sont massacrés ou déportés par millions au Goulag. Ces millions de prisonniers forment une main d'œuvre gratuite pour les grandes réalisations du régime soviétique. La répression frappe aussi la Parti. Plusieurs vagues de procès retentissants les procès de Moscou se succèdent de 1936 à 1938. On y voit les compagnons de Lénine, des hauts fonctionnaires du Parti et des chefs de l'armée s'accuser de crimes imaginaires. Ces purges décapitent l'armée rouge. 4 Résister à l'État totalitaire. En URSS la résistance provient surtout du monde rural qui réagit à la collectivisation brutale et à la "dékoulakisation" par l'abbatage d'une parti du bétail, par des soulèvements dans un certain nombre de régions. En Italie, l'Église dénonce la volonté du fascisme de s'approprier la jeunesse ; la résistance s'organisent surtout à l'étranger où les opposants trouvent refuge. Malgré le réel culte du Duce, les mesures antisémites prise à partir de 1938 et la peur de la guerre détachent du régime une part importante de la population. En Allemagne comme en URSS, la terreur ne permet guère aux oppositions de se manifester. On peut relever quelques petits groupes clandestins, des membres et dignitaires des Églises catholique et protestante ainsi que quelques complots dans le haut commandement de l'armée suivis d'épurations violentes pendant la 2eme GM, mais dans l'ensemble, la politique nazie a joui d'un large consensus dans la population. Enfin, il faut souligner un fort courant d'émigration parmi les artistes, écrivains et savants par exemple vers les États Unis. Conclusion Les régimes totalitaires sont donc l'antithèse de la démocratie libérale et se caractérisent par le culte du chef, l'État contrôlé par un parti unique, le contrôle de la totalité de la société par la terreur. Par leur volonté d'embrigadement total de l'individu, de la naissance à la mort, ces régimes sont incompatibles avec la liberté. Les historiens sont toutefois en désaccord sur les comparaisons entre les régimes de type fasciste et de type communiste, beaucoup insistent sur la singularité du racisme nazi . Recensé Kirill Postoutenko dir., Totalitarian Communication. Hierarchies, Codes and Messages, Bielefeld, Transcript, 2010, 316 pages. La querelle, datant de la Guerre Froide, entre les partisans de l’école totalitaire et les révisionnistes a longtemps influencé non seulement la vision de l’URSS, mais aussi le choix des objets d’étude. Si les premiers, qui devinrent les maîtres de la Kremlinologie [1], s’intéressèrent à la propagande, les seconds investirent le champ de l’histoire sociale, de l’histoire de la vie quotidienne et mirent en valeur le rôle de la société et des individus dans l’évolution du régime. Ce sont les révisionnistes qui révolutionnèrent notre compréhension des processus de communication en URSS, en montrant comment les lettres des citoyens ordinaires participaient à la politique. Les lettres étaient un moyen de pratiquer une double surveillance elles permettaient au peuple d’exercer une forme de contrôle encadré sur les bureaucrates, et au régime de disposer d’informations sur ce que pensaient les citoyens. Grâce à la correspondance, les individus pouvaient présenter une plainte, une revendication ou encore accuser, de manière intéressée, un voisin d’ actions hostiles au régime » afin, par exemple, de récupérer une pièce supplémentaire dans l’appartement communautaire [2]. Les investigations portant sur les journaux intimes ouvrirent de nouveau horizons épistémologiques, donnant naissance à l’histoire de la subjectivité [3]. Grâce aux nouvelles approches, les derniers travaux sur les médias ne se contentèrent pas d’examiner la propagande à travers la presse, la radio et la télévision, mais prêtèrent une attention particulière à sa perception dans la société [4]. Cette querelle ancienne semble désormais dépassée. Pourtant, nombreux sont encore ceux qui ne savent quels termes employer pour distinguer de façon explicite les pays comme l’URSS et l’Allemagne nazie, et les démocraties libérales [5]. Kirill Postoutenko appose, lui, l’adjectif totalitaire » sur la couverture de cet ouvrage composé de dix études de cas, présentés par des sociologues, des politistes, des philologues et des historiens, lors d’un colloque organisé à l’Université de Konstanz en Allemagne en 2009. Le livre traite de la communication comprise essentiellement dans le sens du discours politique et de la propagande. Son ambition n’est pas de se focaliser sur les divergences entre pays, mais de présenter des cas de communication totalitaire dans les pays démocratiques pendant des périodes spécifiques la France de Vichy et sous de Gaulle, les États-Unis et la Grande-Bretagne de l’entre-deux-guerres et dans les jeunes démocraties » la Kirghizie postsoviétique. La communication totalitaire est donc interprétée non pas comme un attribut des régimes totalitaires », mais comme un type spécifique de communication ancré dans l’organisation politique de la société. Le fondement théorique de l’ouvrage se résume à l’idée que la communication est une fonction de la vie sociale n’ayant pas d’identité propre et dont l’objectif principal est de servir les membres de la société. Plusieurs contributions de l’ouvrage sont influencées par les théories fonctionnalistes du sociologue allemand Niklas Luhmann dont les œuvres sont beaucoup mieux connues en Allemagne qu’en France où l’on s’est toujours plus intéressé aux travaux de Jürgen Habermas, auteur de la théorie de l’agir communicationnel, aux antipodes de la pensée de Luhmann. Ce dernier refuse le concept d’action individuelle au profit du rôle des institutions qui organisent l’ordre social. Qu’est-ce qu’une telle approche peut apporter à notre compréhension des processus de communication dans des régimes politiques différents ? Communication et culte des dirigeants Cette approche fonctionnaliste permet d’abord d’interroger le rôle de la communication dans la construction des cultes de dirigeants. Kirill Postoutenko se livre à une analyse grammaticale des discours de Staline, Hitler et Roosevelt, et des matériaux de la presse évoquant les dirigeants. Il arrive à la conclusion que la présence de Staline dans ses propres discours est plus discrète que la présence de Hitler ou de Roosevelt dans leurs discours. Deux régimes s’étant livrés au culte de la personnalité ont créé deux types distincts de référence des leaders à eux-mêmes égocentrique chez Hitler, dépersonnalisé » chez Staline. Si Staline fait peu référence à lui, son culte est construit par son entourage. En revanche, Hitler participe lui-même à la construction de son culte. Nanni Baltzer explore la construction du culte de Mussolini dans la communication par image et par éclairage des bâtiments publics à Milan à l’occasion des festivités du 28 octobre 1933. La lumière faisait partie intégrante des événements de propagande dans l’Allemagne nazie et dans l’Italie fasciste. Baltzer examine un cas unique de communication sous le fascisme mêlant les registres du religieux et du politique le portrait photographique géant de Mussolini fut accroché sur l’endroit hautement symbolique de la façade de la cathédrale de Milan. La stratégie de Mussolini était de sacraliser le fascisme. En intégrant des éléments religieux à sa propagande, le fascisme s’est appuyé sur des actes et des images à forte charge positive ancrés dans la mémoire collective. La photographie monumentale devait servir à créer une figure cultuelle la taille démesurée du portrait suggérait la nature supra humaine et la grandeur du leader. Une communication totalitaire… dans la sphère publique ? Certaines contributions reprennent le débat sur l’existence d’un espace public dans l’URSS stalinienne ou l’Allemagne nazie [6]. Pour le politiste Jean K. Chalaby, auteur du texte sur la communication publique dans les régimes totalitaires, autoritaires et étatistes » la France gaulliste où l’État reste un acteur important dans la sphère publique et continue à exercer un contrôle sur les communications publiques, il n’y a pas à proprement parler de sphère publique dans les régimes totalitaire et autoritaire, car le premier cherche à changer la manière dont les gens réfléchissent, tandis que, pour le second, l’essentiel est de maintenir le statu quo, réduire les individus au silence. Ceux-ci lisent la presse entre les lignes et pratiquent l’escapisme. Lorenz Erren répond de façon affirmative à la question de l’existence d’une sphère publique dans les régimes totalitaires dans son article sur le gouvernement de Staline et sur ses pratiques de communication. Il affirme que l’habilité politique de Staline consista à créer un nouveau type de sphère publique obščestvennost’ en russe, lui permettant non seulement de contrôler, modifier, détruire et reconstruire les relations sociales, mais aussi de prévenir tout risque d’opposition sociale. Lorenz Erren cherche à montrer le côté performatif de ces réunions en parlant des déclarations qui décrivent une action en même qu’elles ont valeur d’action. Les réunions étaient la scène sur laquelle on apprenait à parler bolchevik et à agir à la Soviétique. Ainsi, la production des sujets staliniens résultait de procédures de communication. C’est également la sphère publique qui assurait le contrôle mutuel horizontal [7]. Une culture médiatique ? Lorenz Erren analyse l’obščestvennost’ comme une forme de communication entre individus physiquement présents, ce qui permet de dresser des parallèles avec la communauté villageoise ou la sphère publique urbaine pré-moderne dans laquelle il n’y avait pas, dit-il, d’objets médiateurs, de supports de communication. Il insiste ainsi sur la différence avec la sphère publique médiatisée des démocraties libérales qui recourent, elles, à des méthodes de distanciation et de dépersonnalisation. Dmitri Zakharine, Jurij Murašov et Irina Wolf insistent, quant à eux, sur l’importance des médias dans les processus de communication totalitaire. Le paradoxe vient du contraste entre la pauvreté informative des communications dans les États totalitaires » et le développement disproportionnel des technologies médiatiques qui servaient à transmettre ce maigre contenu. D’après Jurij Murašov, le retard de la culture de l’écrit en Russie donna une impulsion supplémentaire aux nouveaux médias qui formaient le système culturel soviétique. En même temps, dans la culture soviétique de la fin des années 1920 et du début des années 1930, la littérature était au fondement d’un nouveau mode de communication paradoxalement orienté vers l’oralité. Pour cette raison, la radio devint le médium principal de la production littéraire et de sa réception. L’intérêt soviétique pour les technologies médiatiques est confirmé par l’étude de Dmitri Zakharine qui montre comment les médias électro-acoustiques furent utilisés pour reconfigurer le paysage sonore traditionnel russe. L’objectif de la propagande qui passait par le son était de démystifier les sons des cloches de l’Église orthodoxe et, à l’inverse, de spiritualiser les sons industriels. Certains États postsoviétiques souffrent encore de la pauvreté des médias en information. Irina Wolf montre comment la dépendance des journaux privés » vis-à-vis de l’État kirghize influe sur le ton et le contenu des publications au sujet de l’organisation islamiste radicale Hizb ut-Tahrir al-Islami. En comparant les articles de la presse kirghize, britannique et allemande du début des années 2000, elle conclut que la façon dont on y évoque l’organisation islamiste ne dépend pas du statut qu’elle possède dans ces trois pays, légal en Grande-Bretagne ou illégal en Allemagne et en Kirghizie, mais plutôt de l’indépendance des médias vis-à-vis des autorités. Technique d’ingénierie sociale La propagande est une stratégie communicative et une technique d’ingénierie sociale, dans la mesure où elle cherche à construire et à assigner des identités. Alexander Hanisch-Wolfram compare les discours du chancelier autrichien Engelbert Dollfuß à Vienne en 1933 et ceux du maréchal Pétain en 1941, afin de comprendre les procédés de construction des identités collectives autrichienne et française. La mythification de certaines notions servait à minimiser la variété des significations, à figer le sens et ainsi à renforcer le pouvoir. Selon lui, plus l’identité collective était complexe, plus nombreux étaient les aspects de la vie touchés par la propagande et plus celle-ci peut être qualifiée de totalitaire. John Richardson retrouve la propagande totalitaire dans le journal britannique Reality des années 1930. Dans le contexte politique et culturel spécifique de l’époque, le fascisme italien était présenté sous un jour favorable dans les pages de ce journal qui cherchait à préserver la pureté » de l’identité britannique et à la protéger de l’influence étrangère », c’est-à-dire juive. À son tour, Werner Binder étudie l’impact, sur l’imaginaire social, des communications à propos de l’usage de la torture dans les sociétés pré-modernes, totalitaires et démocratiques. Si les autorités soviétiques utilisaient la torture contre leur propre population, aux États-Unis, la torture était essentiellement appliquée aux non-Américains. La torture et la communication sur celle-ci construisent ainsi une hiérarchie qui permet de séparer les bons citoyens des éléments hostiles. Si les capacités de la communication politique à produire un culte des dirigeants, des hiérarchies et des identités collectives ne font pas de doute, le livre ne tranche pas la question suivante dans quelle mesure la communication est-elle capable de déstabiliser l’ordre politique et social ? En effet, dans l’ouvrage, la communication est présentée comme un processus unilatéral faisant abstraction de la réception par les individus. Tous les apports de l’histoire sociale, y compris de l’histoire de la subjectivité, sont ainsi ignorés. La distinction établie entre leaders et sujets fige les sociétés examinées. Pourtant, prendre en compte les réactions individuelles à la communication politique et examiner la communication à plusieurs niveaux, y compris du bas vers le haut les lettres au pouvoir » ou au niveau informel, permettrait de pousser encore plus loin les comparaisons et de nuancer ce tableau des hiérarchies, codes et messages », les trois thèmes qui structurent le livre. Il reste à espérer que le projet se poursuivra en accordant une attention aux niches semi-publiques de communication dans lesquelles des messages codés » permettaient à la communication de se libérer de la contrainte du rituel et du contrôle.

développement construit sur le régime totalitaire stalinien